Date: 4 juillet, 2019 - Blog
Pour le Dow Jones, le mois de juin 2019 est le meilleur mois de juin depuis 1938 !
En mai, les indices boursiers des pays développés déclinaient de 7% en moyenne. L’indice des semi-conducteurs US chutait de plus de 17%. On craignait un mois de juin difficile. Il n’en a rien été. On a assisté à un fort rebond des bourses pour revenir sur les niveaux de début mai. L’indice des semi-conducteurs a récupéré 70% de ses pertes de mai.
Janvier 2019 avait été un des meilleurs mois de janvier sur une base historique pour le S&P 500, et le 1er semestre 2019 (+17.4%) est le meilleur 1er semestre depuis 22 ans. Pour le Dow Jones, le mois de juin 2019 est le meilleur mois de juin depuis 1938 !
Dow Jones. Meilleur mois de juin depuis 1938
Le fort soutien des banques centrales est la principale explication. Le mois de juillet pourrait être un autre mois positif grâce à la relance des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ainsi qu’a l’assouplissement temporaire et restreint (encore à valider par l’Administration US) sur la vente des produits IT à Huawei.
Pourtant, les raisons sont multiples pour parier contre ce long bull market, vieux de plus de 10 ans. Les investisseurs manquent de conviction (ou sont perdus) depuis le début de l’année : les sorties des fonds investis en actions ont été de $138.5 milliards (source : Bank of America/EPFR Global), dont $41 milliards pour les US et $71 milliards pour l’Europe.
La résilience des actions pourrait venir du fait que le cycle économique n’est pas aussi détérioré : les économies domestiques sont résistantes, alors que l’économie internationale souffre des guerres de Donald Trump ; un accord entre les Etats-Unis et la Chine pourrait relancer la confiance des investisseurs envers l’économie internationale. Un autre point positif est la valorisation relativement attrayante des actions vis-à-vis des obligations.
- Le MSCI Monde et le S&P 500 sont très proches d’une cassure technique à la hausse
- Le segment des semi-conducteurs pourrait poursuivre son rallye grâce aux déclarations (ambigües) de Donald Trump